Cybercriminalité

NZ Avocats
Les infractions liées à la cybercriminalité

La cybercriminalité englobe l’ensemble des infractions à caractère pénal liées aux nouvelles technologies, telles que le phishing, l’escroquerie en ligne, le détournement de données informatiques, les rançongiciels, les infractions multiples liées au Darknet et le piratage informatique. NZ Avocats s’est positionné en tant que cabinet engagé dans la défense tant des auteurs que des victimes de ces infractions de nouvelle génération.

La défense des dossiers judiciaires liés à la cybercriminalité requiert une connaissance approfondie du fonctionnement des nouvelles technologies afin d’analyser de manière experte l’ensemble des éléments des dossiers d’enquête. Face à la recrudescence de ces infractions, il est impératif d’être constamment informé des nouvelles pratiques afin de mieux appréhender les jurisprudences applicables. Dans ce contexte, le recours à un avocat expérimenté est essentiel. Nous sommes formés pour comprendre l’ensemble des enjeux inhérents à ce type de dossier et assurer une défense des plus efficaces pour protéger au mieux vos intérêts.

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Nos domaines de compétences

Le cabinet NZ Avocats est compétent pour vous défendre ou vous représenter dans toute les catégories d’infractions pénales.

Les atteintes aux personnes

Meurtre | Assassinat | Homicide involontaire | Coups et blessures volontaires | Violences aggravées | Viol | Agressions sexuelles | Enlèvement et séquestration | Violences conjugales | Menaces de mort | Menaces de violences | Torture et actes de barbarie | Violences psychologiques au sein du couple | Homicide involontaire par négligence | Mutilations et infirmités permanentes | Arrestation, enlèvement, séquestration | Harcèlement moral | Harcèlement sexuel | Atteintes sexuelles sur mineurs | Violences par dépositaire de l’autorité publique 

Vol | Cambriolage | Escroquerie | Abus de confiance | Destruction volontaire de biens | Détournement de biens | Recel | Extorsion | Usurpation d’identité | Contrefaçon | Fraude informatique | Vandalisme | Introduction frauduleuse dans un système informatique | Fraude à la carte bancaire | Corruption | Blanchiment d’argent | Piratage informatique | Fraude fiscale | Falsification de documents

Usage illicite de stupéfiants | Acquisition, transport, détention, offre, cession, acquisition ou emploi illicite de stupéfiants | Financement d’activités illicites liées aux stupéfiants | Trafic de stupéfiants | Importation et exportation illicite de stupéfiants | Fabrication illicite de stupéfiants | Blanchiment de capitaux provenant du trafic de stupéfiants

Accès et maintien frauduleux dans un système informatique | Entrave au fonctionnement d’un système informatique | Altération de données informatiques | Entrave au système de traitement automatisé de données | Introduction frauduleuse de données dans un système informatique | Suppression frauduleuse de données informatiques | Falsification de documents informatiques | Obstacle au fonctionnement d’un système informatique | Détournement de données personnelles | Atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données | Piratage informatique | Introduction dans un système informatique d’un programme de données | Atteinte à la confidentialité des correspondances | Usurpation d’identité numérique | Escroquerie en ligne | Hameçonnage

Homicide involontaire par conducteur de véhicule | Homicide involontaire par conducteur aggravé par 1 circonstance | Homicide involontaire par conducteur aggravé par 2 circonstances ou plus | Blessures involontaires ITT + 3 mois par conducteur | Blessures involontaires et ITT + 3 mois aggravé par 1 circonstance | Blessures involontaires et ITT + 3 mois aggravé par 2 circonstances ou plus | Blessures involontaires et ITT égales ou inférieures à 3 mois par conducteur | Blessures involontaires et ITT égales ou inférieures à 3 mois aggravé par 1 circonstance | Blessures involontaires et ITT égales ou inférieures à 3 mois aggravé par 2 circonstances ou plus | Conduite en état d’ivresse égale ou supérieure à 0,8 mg/l dans le sang | Conduite en état d’ivresse ou refus de vérification alcoolémique | Récidive de conduite en état d’ivresse égale ou supérieure à 0,8 mg/l dans le sang | Récidive de conduite en état d’ivresse ou refus de vérification alcoolémique | Conduite avec usage de stupéfiants | Refus de dépistage de stupéfiants | Conduite avec alcool et stupéfiants | Conduite sans permis de conduire | Conduite malgré suspension administrative du permis | Conduite malgré suspension judiciaire du permis | Conduite malgré rétention du permis | Conduite malgré annulation judiciaire du permis | Conduite malgré permis invalidé | Délit de fuite | Mise en danger de la vie d’autrui | Récidive (délai de 3 ans) de grand excès de vitesse (plus de 50 km/h)

Actes de terrorisme | Financement d’activités terroristes | Association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste | Atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation en relation avec une entreprise terroriste | Fabrication, détention, et transport d’explosifs en relation avec une entreprise terroriste | Provocation directe à des actes de terrorisme | Recel d’objets en relation avec une entreprise terroriste | Atteinte aux systèmes de traitement automatisé de données en relation avec une entreprise terroriste | Provocation à la commission d’actes de terrorisme et apologie du terrorisme | Menaces de commettre un acte de terrorisme | Enlèvement et séquestration en relation avec une entreprise terroriste | Prise d’otages en relation avec une entreprise terroriste | Usage public et non autorisé d’un emblème de la Croix-Rouge en relation avec une entreprise terroriste | Falsification de documents administratifs en relation avec une entreprise terroriste | Atteinte à la vie d’autrui par mise en danger de la personne en relation avec une entreprise terroriste

Fraude fiscale | Blanchiment d’argent | Corruption | Abus de biens sociaux | Escroquerie | Abus de confiance | Délit d’initié | Faux et usage de faux en écriture privée ou de commerce | Contrefaçon | Abus de marché | Manipulation de cours | Infraction à la législation sur les offres publiques d’achat ou de vente | Fraude aux subventions | Fraude au marché financier | Fraude aux prestations sociales | Corruption d’agents publics étrangers | Faillite frauduleuse | Infractions en matière de concurrence déloyale | Recel de biens provenant d’une infraction économique ou financière.

Trouble à l’ordre public | Attroupement armé | Rébellion | Participation à un groupement en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions de biens | Violences sur agent dépositaire de l’autorité publique | Atteinte à la liberté de réunion | Provocation directe à un attroupement armé | Incitation à la commission d’atteintes volontaires à la vie ou à l’intégrité physique | Provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes | Apologie publique d’actes de terrorisme | Trouble manifeste à l’ordre public en réunion | Association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes contre les personnes | Atteinte à l’intégrité du cadavre | Provocation non suivie d’effet à la commission d’atteintes volontaires à la vie | Dégradation légère du bien d’autrui | Détention non autorisée d’arme de catégorie D | Atteinte à la dignité humaine | Diffusion de fausses informations | Dissimulation du visage lors d’une manifestation.

La cybercriminalité englobe diverses infractions pénales liées aux nouvelles technologies. Voici quelques-unes des principales infractions sur lesquels nous intervenons fréquemment : 

  1. Phishing :

    • Description : Le phishing consiste à utiliser des techniques de fraude pour tromper les individus et les inciter à divulguer des informations confidentielles, telles que des mots de passe ou des données bancaires, en se faisant passer pour une entité de confiance.
  2. Escroquerie en ligne :

    • Description : L’escroquerie en ligne implique l’utilisation de moyens électroniques pour induire en erreur des personnes en vue de leur soutirer de l’argent ou des biens, souvent à travers de fausses transactions commerciales ou des offres frauduleuses.
  3. Détournement de données informatiques :

    • Description : Le détournement de données implique l’accès non autorisé, la copie ou la modification de données informatiques à des fins malveillantes, souvent dans le but de compromettre la confidentialité ou l’intégrité des informations.
  4. Rançongiciel (Ransomware) :

    • Description : Les rançongiciels sont des logiciels malveillants qui chiffrent les données d’un utilisateur, les rendant inaccessibles. Les auteurs exigent ensuite le paiement d’une rançon en échange de la clé de déchiffrement.
  5. Piratage informatique :

    • Description : Le piratage informatique implique l’accès non autorisé à des systèmes informatiques, réseaux ou données, souvent dans le but de voler des informations sensibles, de perturber le fonctionnement normal ou de causer des dommages.
  6. Fraude à la carte bancaire :

    • Description : Cette fraude implique l’utilisation non autorisée de données de cartes bancaires pour effectuer des transactions frauduleuses. Cela peut inclure la clonage de cartes ou l’utilisation de données volées en ligne.
  7. Cyberharcèlement (Cyberbullying) :

    • Description : Le cyberharcèlement consiste en des comportements hostiles, menaçants ou diffamatoires envers une personne à travers des moyens électroniques, tels que les réseaux sociaux, les messages électroniques ou les forums en ligne.
  8. Attaques par déni de service (DDoS) :

    • Description : Les attaques DDoS visent à rendre un service indisponible en submergeant ses serveurs avec un trafic excessif, rendant ainsi difficile voire impossible l’accès légitime aux utilisateurs.

 

L’évolution de ces infractions pénales a nécessité une adaptation des juridictions et des services d’enquête, conduisant au développement de nouvelles techniques d’analyse. Le cabinet NZ Avocats se positionne en tant que cabinet d’excellence pour vous représenter devant les juridictions pour toutes les infractions relatives à la cybercriminalité.

NZ Avocats à vos côtés

Découvrez les différentes étapes pendant lesquelles nos avocats compétents en droit pénal vous assiste.

En consultation juridique préalable

Le cabinet NZ Avocats, compétent en droit pénal, vous propose des consultations avec nos avocats pour vous conseiller sur les risques et la stratégie à adopter face à une procédure pénale. Que vous soyez un particulier ou une entreprise, anticiper les risques judiciaires est essentiel, et notre expertise est à votre service.

Vous bénéficiez de la confidentialité de nos échanges et vous pouvez discuter ouvertement de votre situation, permettant à notre avocat de mettre en place une stratégie préventive adaptée. Cette démarche proactive vise à minimiser les risques pénaux et à prendre des décisions éclairées avant toute action judiciaire.

Consultez NZ Avocats pour une assistance juridique personnalisée et proactive.

Vous êtes convoqué en tant que suspect pour une audition libre dans le cadre d’une enquête judiciaire ? Faites valoir votre droit d’être assisté par NZ Avocats afin de garantir le respect des procédures. Avant l’audition, bénéficiez d’un entretien préalable avec un avocat expérimenté en droit pénal pour assurer une défense éclairée et un suivi du dossier.

L’audition libre, également désignée comme audition en tant que suspect libre, peut être menée par la police, la gendarmerie, ou des fonctionnaires disposant de pouvoirs de police judiciaire. En qualité de suspect, vous avez le droit de quitter les lieux à tout moment et pouvez être accompagné d’un avocat.

Il n’est pas possible d’être auditionné dans ce cadre si vous avez été conduit de force par les forces de l’ordre. Soyez conscient qu’au cours ou à la suite de l’audition libre, un officier de police judiciaire peut exercer le droit de vous placer en garde à vue s’il existe des raisons plausibles de soupçonner que vous avez commis les faits qui vous sont reprochés.

Répondre à une convocation de la police ou de la gendarmerie est impératif, et dans le cas d’une audition en tant que personne suspectée, l’avocat joue un rôle essentiel. En tant que client de NZ Avocats, votre avocat veillera à la préservation de vos droits, vous informera sur la nature de l’infraction, et vous conseillera sur la meilleure stratégie à adopter. L’audition libre concerne uniquement les personnes se rendant volontairement à la police ou à la gendarmerie suite à une convocation. Aucune force ne doit être exercée pour vous amener à cet entretien.

Si vous êtes auditionné en tant que suspect, vos droits doivent vous être expliqués avant l’audition, notamment le droit d’être assisté par un avocat si l’infraction est passible d’une peine de prison.

Pendant l’audition, l’avocat peut poser des questions et vous accompagner tout au long du processus. Après l’audition, il peut formuler des observations écrites. Prenez rendez-vous avec nos avocats avant de vous rendre à la convocation pour une audition libre ou sollicitez notre intervention pour assurer votre défense.

Lorsqu’une personne est placée en garde à vue, il est crucial de souligner l’importance de solliciter l’assistance d’un avocat dès le début de la procédure. Malgré la possibilité d’invoquer des gains de temps ou l’inutilité de l’avocat auprès du gardé à vue, la présence d’un avocat est essentielle pour garantir une procédure équitable et garantir le respect de vos droits.

Au sein du cabinet NZ Avocats, l’avocat joue un rôle fondamental dans la protection des droits du mis en cause. Vous avez la possibilité de demander l’assistance du cabinet NZ Avocats comme avocat choisi ou vous pouvez solliciter la désignation d’un avocat commis d’office. L’officier de police judiciaire sera dans l’obligation de nous contacter pour nous informer de votre choix de faire appel à notre cabinet. Nous intervenons partout en France dans le cas où vous sollicitez notre assistance dans le cadre de votre garde à vue. Notre rôle est de vous assister à tous les interrogatoires, de poser des questions à la fin de chaque interrogatoire, et de faire des observations, qui seront intégrées à la procédure.

En ce qui concerne la mise en garde à vue, celle-ci intervient lorsque des raisons valables laissent penser que la personne a commis ou tenté de commettre une infraction, qu’il s’agisse d’un crime ou d’un délit punis d’une peine d’emprisonnement.

La garde à vue doit être le seul moyen d’atteindre certains objectifs :

  • Continuer une enquête en s’assurant de la présence de la personne suspectée
  • Garantir la présentation de la personne devant un magistrat
  • Empêcher la destruction d’indices
  • Empêcher une concertation, c’est-à-dire ne pas permettre à la personne gardée à vue de se mettre d’accord avec ses complices
  • Empêcher toute pression sur les témoins ou les victimes
  • Garantir l’arrêt de l’infraction en cours

La durée initiale de la garde à vue est de 24 heures, mais elle peut être abrégée ou prolongée en fonction des nécessités de l’enquête. Une prolongation peut être décidée par le procureur de la République dans le cadre d’une enquête de flagrance ou d’une enquête préliminaire. Dans le cas d’infractions graves, la durée totale peut atteindre 72 heures, voire 96 ou 144 heures dans le cadre d’infractions spécifiques tels que les actes de terrorisme.

Le droit à l’assistance d’un avocat est inaliénable. La personne gardée à vue peut solliciter un avocat dès le début de la procédure. Si elle en fait la demande, la première audition doit se dérouler en présence de l’avocat, sauf si l’audition porte uniquement sur l’identité du suspect. L’avocat peut s’entretenir avec son client et consulter certains documents, et il a le droit d’assister à tous les interrogatoires.

En parallèle, la personne gardée à vue a le droit de faire prévenir son employeur et un proche de sa situation. Cependant, le procureur peut retarder cette information dans certaines circonstances exceptionnelles.

Le gardé à vue a également le droit d’être examiné par un médecin, de demander un interprète s’il ne maîtrise pas le français, et de garder le silence. Tout au long de la procédure, il a le droit de faire des observations, notamment en cas de prolongation de la garde à vue, et de consulter certains procès-verbaux.

L’ensemble des actes réalisés pendant la garde à vue doit respecter la dignité du gardé à vue, et des conditions appropriées, incluant des temps de repos, doivent être fournies. À la fin de la garde à vue, la décision de remise en liberté ou de présentation au tribunal est prise par le procureur de la République ou le juge d’instruction. Le déferrement doit avoir lieu le jour même de la fin de la garde à vue, sinon dans un délai maximum de 20 heures.

Le cabinet NZ Avocats joue un rôle primordial dans le processus de défèrement, intervenant à la suite d’une garde à vue, où le gardé à vue est conduit devant le Procureur de la République ou le juge d’Instruction. Les règles encadrant cette mesure de contrainte sont rigoureusement définies par les articles 803-2 et 3 du code de procédure pénale, ainsi que par les articles 393 à 395 du même code.

La personne déférée peut comparaître devant le Procureur de la République ou le juge d’Instruction, en fonction des circonstances. Cette comparution doit avoir lieu le jour même de la fin de la garde à vue. Si ce délai ne peut être respecté, la personne déférée doit comparaître dans un délai de 24 heures. Il est essentiel de noter que ces délais ne s’appliquent pas aux gardes à vue ayant duré plus de 72 heures, et tout non-respect des délais entraîne une libération immédiate.

La personne déférée bénéficie de plusieurs droits, notamment le droit à l’alimentation, le droit de prévenir ses proches, le droit d’être examinée par un médecin, et surtout, le droit de s’entretenir avec un avocat à tout moment. Dans le cadre de la comparution devant le Procureur de la République, la personne a le droit d’être assistée par un interprète, de connaître les faits reprochés, d’être assistée par un avocat, d’avoir accès au dossier de procédure, le droit de garder le silence, et le droit de consulter le dossier si elle n’est pas assistée d’un avocat.

Le rôle de l’avocat du cabinet NZ Avocats est crucial tout au long de cette procédure. L’avocat peut assister et conseiller son client dès le placement en garde à vue et après le défèrement, que ce soit en cas de mise en examen par le juge d’instruction, de jugement en comparution immédiate ou devant le tribunal correctionnel. L’avocat peut s’entretenir avec son client lors du défèrement, examiner le dossier de procédure, formuler des observations qui peuvent avoir des implications significatives sur la suite de la procédure, déceler d’éventuelles irrégularités de procédure ou contester la qualification de l’infraction. La mention du respect de ces règles dans le procès-verbal est cruciale, car leur absence pourrait entraîner la nullité de ce dernier.

Vous pouvez désigner le  NZ Avocats, cabinet intervenant en droit pénal, à l’issue de votre garde et dans le cadre d’une présentation devant la justice.

Le cabinet NZ Avocats vous assiste lors des débats relatifs à un éventuel placement en détention provisoire dans le cadre d’une information judiciaire.

La détention provisoire peut être ordonnée par le juge des libertés et de la détention (JLD) dans des situations spécifiques où un contrôle judiciaire ou le port d’un bracelet électronique ne sont pas suffisants pour atteindre certains objectifs, tels que la conservation des preuves, la prévention de pressions sur les témoins, les victimes ou la prévention de la concertation frauduleuse entre la personne mise en cause et ses coauteurs ou complices. D’autres objectifs incluent la garantie du maintien de la personne à la disposition de la justice, la cessation de l’infraction, ou encore le maintien de l’ordre public.

Le cabinet NZ Avocats intervient à plusieurs étapes de ce processus. Après l’interrogatoire par le juge d’instruction, c’est ce dernier qui décide de saisir le JLD pour demander la détention provisoire, en rendant une ordonnance à cette fin. L’audience devant le JLD est cruciale, et la personne mise en examen doit être assistée d’un avocat, dont le rôle est de présenter les arguments en faveur de la non-détention provisoire et soulever les différents problèmes juridiques qu’il constate. Le JLD peut décider de placer la personne en détention provisoire, d’opter pour un contrôle judiciaire, ou une assignation à résidence avec surveillance électronique.

Le cabinet NZ Avocats veille à ce que les droits de la personne mise en examen soient préservés tout au long de cette procédure. En cas de décision de détention provisoire, la personne mise en examen a la possibilité de faire appel dans les 10 jours suivant la notification de la décision. Le cabinet assiste également le détenu lors de demandes de mise en liberté, que ce soit avant ou après la période de détention prononcée, et peut contester les ordonnances de rejet auprès de la chambre de l’instruction de la cour d’appel.

Le cabinet NZ Avocats comprend parfaitement les enjeux relatifs à la détention provisoire et met en œuvre une défense stratégique, en s’assurant que tous les recours possibles sont explorés pour protéger les droits de la personne mise en examen.

Le cabinet NZ Avocats est spécialisé dans la défense des personnes confrontées à la procédure de comparution immédiate. Cette procédure rapide vise à juger un prévenu dès la fin de sa garde à vue, lorsque les preuves sont suffisantes et que l’affaire est en état d’être jugée. Les conditions de la comparution immédiate sont strictement définies, limitant son application à certains délits, notamment les délits punis d’au moins 2 ans de prison et les flagrants délits punis d’au moins 6 mois d’emprisonnement.

Le procureur de la République prend la décision d’utiliser la comparution immédiate à la fin de la garde à vue du suspect. Le défèrement intervient alors, marqué par la conduite du suspect devant le procureur de la République pour son audition. Pendant cette procédure, le prévenu a le droit d’être assisté d’un interprète s’il ne comprend pas le français et d’être représenté par un avocat, choisi par lui-même ou commis d’office par le bâtonnier.

L’audience de comparution immédiate se déroule le jour même au tribunal correctionnel. Le prévenu comparaît pour être jugé, et l’audience suit le déroulement d’un procès classique. Cependant, si l’audience est impossible le jour même, le procureur peut saisir le juge des libertés et de la détention (JLD) pour ordonner des mesures de sûreté en attendant l’audience, comme le contrôle judiciaire, l’assignation à résidence avec surveillance électronique, ou la détention provisoire.

Le cabinet NZ Avocats s’engage à assurer la meilleure défense pour le prévenu, que ce soit lors de l’audition par le procureur, à l’audience de comparution immédiate ou lors des éventuelles mesures de sûreté décidées par le JLD. Le droit du prévenu à un procès équitable est primordial, et le cabinet veille à ce que toutes les garanties procédurales soient respectées.

En cas de condamnation, le prévenu ou le ministère public peuvent faire appel de la décision du tribunal correctionnel. Le cabinet NZ Avocats intervient également dans les procédures d’appel, s’assurant que les intérêts de ses clients sont protégés tout au long de la procédure.

Le tribunal correctionnel est en charge de juger les personnes (prévenus) renvoyé pour avoir commis un délit passible d’une amende et/ou d’une peine de prison inférieure à 10 ans. Le tribunal correctionnel est saisi par l’intermédiaire du procureur de la République, du juge d’instruction à l’issue d’une information judiciaire, ou même par la victime via une citation directe.

Le prévenu, personne suspectée d’avoir commis un délit, doit être présent ou représenté par un avocat lors de l’audience. NZ Avocats, cabinet en droit pénal, joue un rôle crucial à ce stade. Ils assurent la défense  de son client, veillant à ses droits et à la présentation de sa version des faits. La décision du tribunal est fondée sur la gravité de l’infraction, la personnalité du condamné, ses ressources et le préjudice subi par la victime. En cas de contestation, la décision peut faire l’objet d’un appel ou d’une opposition.

Le procureur de la République peut convoquer le prévenu par divers moyens, tels qu’une convocation délivrée par un officier de police judiciaire, une comparution immédiate, une comparution à délai différé, ou une convocation par procès-verbal. NZ Avocats est souvent sollicité à ce stade pour conseiller le prévenu sur la meilleure manière de répondre à ces convocations et préparer sa défense.

Si le tribunal correctionnel est saisi par citation directe, la victime est informée de la date d’audience par courrier. L’avis d’audience permet également à la victime de se constituer partie civile, un aspect où NZ Avocats peut intervenir pour défendre les intérêts de la partie civile.

La compétence territoriale du tribunal correctionnel est déterminée en fonction du lieu de l’infraction, de la résidence du prévenu, ou du lieu de son arrestation ou de sa détention. Avant le jugement, les avocats du cabinet NZ Avocats ont le droit de consulter et de copier le dossier.

Des demandes d’actes d’enquête peuvent être effectuées avant le procès, et le président du tribunal décide de les autoriser en fonction de leur justification et faisabilité. Les débats lors de l’audience sont dirigés par le président du tribunal, qui assure la police de l’audience. La victime, le prévenu et le ministère public, représenté par le procureur de la République, ont la possibilité de s’exprimer. Les débats peuvent être enregistrés pour des raisons d’intérêt public.

Le tribunal peut prononcer diverses sanctions pénales, telles que la peine de prison, le travail d’intérêt général, l’amende, et des peines complémentaires. En cas de condamnation, la personne peut demander que la condamnation ne soit pas inscrite sur son casier judiciaire, et NZ Avocats peut conseiller sur les démarches à suivre dans ce contexte. Les décisions du tribunal correctionnel peuvent faire l’objet de recours, tels que l’appel du condamné ou du procureur de la République. L’opposition est également une voie de recours, notamment lorsque le prévenu n’a pas eu connaissance de la date d’audience.

Les enjeux du procès pénal correctionnel sont significatifs, que ce soit pour faire valoir votre innocence, contester d’éventuels vices de procédure (nullités) ou obtenir une peine qui soit en adéquation avec votre situation et les faits qui vous sont reprochés. À chaque étape de la procédure judiciaire correctionnelle, nos avocats vous apportent leur accompagnement et leurs conseils.

La Cour d’assises est compétente pour juger les personnes accusées de crimes, les infractions les plus graves punissables par une peine de prison de plus de 10 ans, tels que l’homicide volontaire ou le viol. Elle est également en charge des procès en appel. Le cabinet NZ avocats vous assiste ses clients renvoyés devant la Cour d’assise et assurent leur défense tout au long du procès.

La composition de la Cour d’assises comprend des juges et des citoyens tirés au sort, appelés jurés. Cependant, avec l’évolution législative depuis le 1er janvier 2023, la cour criminelle (sans jurés) généralise son intervention sur l’ensemble du territoire français pour les crimes punis de 15 à 20 ans de réclusion. La Cour d’assises conserve sa compétence pour les crimes punis de plus de 20 ans de réclusion et les procès en appel.

L’accusation devant la cour d’assises est initiée par une décision de mise en accusation, prise par un juge d’instruction à la fin d’une information judiciaire, ou par la chambre de l’instruction en cas d’appel contre la décision du juge d’instruction. L’accusé, personne soupçonnée d’avoir commis un crime, doit être représenté par un avocat. En l’absence de choix de sa part, le président de la Cour d’assises lui en désigne un d’office. Dans ce contexte, NZ Avocats, expérimenté dans les affaires pénales, joue un rôle crucial en assurant la défense de l’accusé tout au long du processus judiciaire.

La cour d’assises se compose de trois juges (un président et deux assesseurs) et de six jurés. Le président et les assesseurs sont des juges professionnels, tandis que les jurés sont des citoyens tirés au sort. Avant l’audience, une réunion préparatoire criminelle est organisée pour établir la liste des témoins et des experts, ainsi que leur ordre de déposition. L’audience elle-même est en principe publique, bien qu’elle puisse se dérouler à huis clos dans certains cas.

Les débats sont oraux et dirigés par le président, qui présente les faits reprochés à l’accusé, interroge celui-ci, lit l’acte d’accusation et procède à l’audition des témoins, experts et victimes. Les jurés et les assesseurs peuvent poser des questions, sous réserve de l’autorisation du président. 

À la fin des débats, la cour se retire pour délibérer sur la culpabilité et, le cas échéant, sur la peine. Le délibéré est secret et nécessite une majorité de voix pour chaque décision. La décision finale est prononcée en audience publique, et si l’accusé est condamné, il est informé de la possibilité de faire appel dans les 10 jours calendaires suivant le prononcé de la décision.

Nous intervenons pour défendre vos interêts et à travers plusieurs rendez-vous, nous vous préparons au procès devant la Cour d’assise. Le cabinet NZ Avocats porte votre parole pour obtenir votre acquittement ou la sanction la plus adéquation avec votre implication et votre parcours.

Après la condamnation, une audience civile peut suivre pour examiner la demande d’indemnisation formulée par la partie civile. NZ Avocats, avec son expertise en droit pénal, peut également jouer un rôle dans la gestion des aspects juridiques liés à l’indemnisation et aux éventuels appels. Il est également possible de faire appel de la décision de la Cour d’assises, et éventuellement de former un pourvoi en cassation dans les 5 jours francs après la décision rendue en appel.

Le rôle de NZ Avocats ne s’arrête pas à la condamnation. Nous sommes à vos côtés pour obtenir un aménagement de peine que vous soyez incarcéré ou libre. Pour défendre votre dossier et obtenir une alternative à la prison, il est important de constituer le meilleur dossier possible avec l’aide de votre avocat pénaliste.

Les aménagements de peine, tels que la libération sous contrainte, la libération conditionnelle, le placement à l’extérieur, la semi-liberté et la détention à domicile sous surveillance électronique, offrent des alternatives à la détention classique en prison. Chacun de ces aménagements est soumis à des conditions spécifiques et est décidé par le juge de l’application des peines ou le tribunal de l’application des peines. Voici une analyse détaillée de ces mesures :

Libération sous contrainte

Conditions d’éligibilité :

  • Peines inférieures ou égales à 5 ans, ou reliquat inférieur à 5 ans.
  • 2/3 de la peine ont été exécutés.

 

Décideur : Le juge de l’application des peines.

Effet sur la peine restant à exécuter : Le reste de la peine est aménagé et s’effectue sous le régime de la libération conditionnelle, de la détention à domicile sous surveillance électronique, du placement à l’extérieur ou de la semi-liberté.

Conséquences en cas de non-respect : Le juge peut révoquer la mesure, entraînant une réincarcération, et retirer les réductions de peines.

Libération conditionnelle

Conditions d’éligibilité :

  • Avoir effectué au moins la moitié de la peine.
  • Respecter les conditions imposées par le juge.
  • Manifester des efforts sérieux de réinsertion.

 

Décideur : Juge de l’application des peines pour les peines inférieures à 3 ans ou égales à 10 ans, tribunal de l’application des peines dans les autres cas.

Effet sur la peine restant à exécuter : La peine continue de s’écouler, mais la libération conditionnelle peut être révoquée en cas de non-respect des conditions.

Libérations conditionnelles particulières

Plusieurs régimes particuliers :

  • Pour les personnes de plus de 70 ans.
  • Pour les personnes exerçant l’autorité sur un enfant de moins de 10 ans ou une femme enceinte.
  • Pour les personnes condamnées à des infractions graves nécessitant une évaluation de dangerosité.
Placement à l’extérieur

Conditions d’éligibilité :

  • Peines inférieures ou égales à 3 ans ou peines prononcées inférieures ou égales à 10 ans.
  • Possibilité probatoire de placement à l’extérieur dans le cadre d’une libération conditionnelle.

 

Décideur : Juge de l’application des peines pour les peines inférieures à 3 ans ou égales à 10 ans, tribunal de l’application des peines dans les autres cas.

Effet sur la peine restant à exécuter : La peine continue de s’écouler, mais la libération à l’extérieur peut être révoquée en cas de non-respect des conditions.

Semi-liberté

Conditions d’éligibilité :

  • Peines inférieures ou égales à 3 ans ou peines prononcées inférieures ou égales à 10 ans.
  • Possibilité probatoire de semi-liberté dans le cadre d’une libération conditionnelle.

 

Décideur : Juge de l’application des peines pour les peines inférieures à 3 ans ou égales à 10 ans, tribunal de l’application des peines dans les autres cas.

Effet sur la peine restant à exécuter : La peine continue de s’écouler, mais la semi-liberté peut être révoquée en cas de non-respect des conditions.

Détention à domicile sous surveillance électronique (DDSE)

Conditions d’éligibilité :

  • Peines inférieures ou égales à 3 ans ou peines prononcées inférieures ou égales à 10 ans.

 

Décideur : Juge de l’application des peines pour les peines inférieures à 3 ans ou égales à 10 ans, tribunal de l’application des peines dans les autres cas.

Effet sur la peine restant à exécuter : La peine continue de s’écouler, mais la détention à domicile sous surveillance électronique peut être révoquée en cas de non-respect des conditions.

Avantages :

  • Permet une privation de liberté à domicile.
  • Autorise des déplacements en dehors des heures fixées.
  • Permet de mettre fin au dispositif à tout moment.

Inconvénients :

  • Délais d’installation du dispositif peuvent être longs.
  • Inconfort lié au port du bracelet électronique.
  • La personne peut perdre le bénéfice de l’aménagement en cas de non-respect des conditions.

En cas de manquement aux obligations, le juge peut révoquer l’aménagement et, selon le cas, décider d’une réincarcération ou d’un autre aménagement de peine. La durée de l’aménagement est réputée terminée une fois le terme de la peine atteint, à condition qu’il n’y ait pas eu de révocation.

Nous accompagnons nos clients et leurs familles à travers l’ensemble des étapes du processus judiciaire avec un seul objectif : leur permettre de recouvrer la liberté dans les meilleurs conditions. L’aménagement de peine représente une étape importante qui nécessite d’être correctement préparé avec nos avocats. C’est notre rôle.